Parce qu’il n’y a pas que le fromage qui fait fondre les gourmands, la viande se prête elle aussi au jeu de la fondue pour un moment résolument convivial.

Son origine fait débat. Chauvins, les Bourguignons revendiquent sa création. Comment les contredire avec un tel nom ! Selon une légende, l’éminent Duc de Bourgogne aurait ripaillé avec ses chevaliers (pendant le siège de la ville de Dijon en 1652), partageant tous ensemble un ultime bout de viande, cuit dans l’huile normalement réservée aux attaquants. Mais nos voisins les Suisses s’octroient également sa création, dans la lignée de la fondue au fromage. Preuve en est, si l’on veut y croire, les frères Spring (des Helvètes bien entendu) sont à l’origine de l’invention de l’appareil à fondue Bourguignonne en 1953.

Quelle viande choisir ?

Si la tradition penche vers le bœuf (race Charolaise pour ses qualités gustatives) et ses morceaux de choix comme la poire, le merlan, tende, tende de tranche, dessus de palette, boucle de veine. Le veau, la dinde et le poulet sont tout aussi délicieux. Les amateurs apprécieront également les abats, rognons et autre foie d’agneau au menu. Une seule règle : suivez vos goûts et vos envies !

Quelle quantité ?

Les appétits modestes se contenteront de 150 grammes, les plus carnivores de 250 !

Quelle huile utiliser ?

Soyez vigilants, c’est le point crucial de la fondue. Toutes les huiles ne supportent pas une température élevée. L’huile d’arachide ou de pépins de raisin sont idéales. Pour varier les plaisirs, vous pouvez l’agrémenter d’épices, piment de Cayenne par exemple, ou d’aromates comme l’ail ou le thym.

Avec quoi on l’accompagne ?

Découpez des petits légumes crus (champignons de Paris, dés de courgette ou d’aubergine) et faites-les brièvement tremper dans le bain ! Une salade verte sera la bienvenue pour faire passer le tout !

Qu’est-ce qu’on boit ?

Nous vous conseillons un vin blanc de la Vallée de Rhône comme le St-Joseph ou un cru de Bourgogne rouge pour rester régional, le Côte-de-Beaune sera parfait !