Quand le froid s’est bien installé, il fait partie de nos remèdes préférés pour un hiver tout en douceur et en saveurs… C’est le pot-au-feu ! 

D’où vient la recette du pot-au-feu ?

Devenue populaire au fil des siècles, cette recette est même inscrite dans l’Encyclopédie Larousse de 1867, comme « la base de notre cuisine nationale… se distinguant avec lui de toutes les autres… ». Rien que ça !

A la base, le pot au feu est consommé par les plus démunies puis, au fil du temps, les gourmets se l’approprient.

Son nom viendrait tout simplement du récipient : le pot. Une sorte de grosse marmite dont chaque foyer disposait pour cuire.

Choisir les bons morceaux pour son pot-au-feu

Le pot au feu se fait avec au minimum trois viandes aux textures et aux goûts différents : une viande maigre comme la paleron ou la macreuse, une viande plus « gélatineuse » comme le jarret ou la queue de bœuf et viande un peu plus persillée (plus grasse) comme le flanchet, la poitrine ou le plat de côtes.

Choisissez ou demandez à votre boucher, des morceaux de poids similaire pour une cuisson uniforme

Pour un bouillon réussi

 

Le bouillon est l’élément clé de ce plat ! Traditionnellement préparé avec des oignons piqués d’un clou de girofle, d’ail et de bouquet garni. Pour accentuer le goût du bouillon, commencez la cuisson à l’eau froide.

Pour les amateurs, n’hésitez pas à ajouter un ou deux os à moelle, un incontournable qui graissera le bouillon

Le secret de la réussite de ce plat est la patience, 3 heures de cuisson minimum, l’idéal étant de préparer ce plat la veille. En effet, en laissant votre pot-au-feu au frigo pendant 12h, une pellicule de gras se formera en surface. Vous pourrez ainsi dégraisser le pot-au-feu.